35e anniversaire de la GSP : le message du Directeur Général

Inspecteur Divisionnaire Eloi GUIGMA

A l’occasion de la commémoration du 35 ème anniversaire de la Garde de Sécurité Pénitentiaire, je voudrais d’entrée de jeu, traduire ma reconnaissance à tous ces devanciers qui ont donné de leur énergie pour que la Garde de Sécurité Pénitentiaire traverse tout ce temps et se tenir fièrement aux côtés des autres institutions républicaines.
A nos collègues disparus, c’est le lieu de leur rendre à nouveau hommage. Puisse Dieu, dans son infinie miséricorde, les accueillir dans son royaume.

Ce 35 ème anniversaire de la Garde de sécurité pénitentiaire que nous commémorons, loin des réjouissances qu’il pourrait justifier, nous oblige à un devoir de mémoire. Comment entrevoir sereinement l’avenir sans jeter ce regard rétrospectif ?
En effet, le 17 août 1984, il plaisait aux autorités de l’époque de mettre en place une « unité spécialisée » pour veiller au bon fonctionnement des établissements pénitentiaires au Burkina Faso. 35 ans après, que pourrait-on en tirer comme bilan ?

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14e édition de la Journée de reboisement des corps paramilitaires

14e édition de la Journée de reboisement des corps paramilitaires : encore 1000plants mis en terre et 500 autres remis à la population de Koubri

Ce mardi 13 aout 2019, les corps paramilitaires du Burkina Faso se sont réunis à Koubri, sur le site de l’école Nationale de la Garde de Sécurité Pénitentiaire, pour la journée de reboisement, édition 2019.
Pilotée par la Garde de Sécurité Pénitentiaire, cette journée est placée sous le thème : « Arbre et éducation pour une économie verte ».
Elle a été parrainer par le Ministre de l’Environnement, de l’Économie verte et du Changement climatique, monsieur Nestor Batio BASSIERE et a vu la participation de plusieurs autorités notamment le Directeur du Cabinet et le Secrétaire Général du ministère de la Justice ; les Directeurs Généraux de la Police nationale, des Douanes, des Eaux et Forêts, de la Garde de Sécurité pénitentiaire, et de la Police municipale ou leurs représentants; les autorités administratives, paramilitaires, coutumières et religieuses de Koubri ; les directeurs et chefs de service et la population sortie nombreuse pour soutenir les forces paramilitaires.

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SPORT EN MILIEU PENITENTIAIRE


Activités Physique et Sportive

Un nouveau-né en milieu pénitentiaire : le Festival des Sports en Prison

Le mardi 30 juillet 2019, la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou était dans la fête des sports à travers les activités du Festival des Sports en Prison. Ce nouveau festival a été initié par l’Assistant de Sécurité Pénitentiaire Saïdou SAWADOGO. Selon lui, le Festival des Sports en Prison vise trois objectifs clés à savoir : humaniser les prisons ; accroitre la visibilité de l’administration pénitentiaire et enfin promouvoir le sport pour tous en milieu pénitentiaire gage d’un rendement individuel et collectif.

Il convient de noter que le promoteur entend couvrir l’ensemble des établissements pénitentiaires (EP) du Burkina Faso, subdivisés en trois zones notamment la ‘‘zone de Ouagadougou’’ regroupant les EP du ressort de la Cour d’Appel de Ouagadougou ; la ‘‘zone de Bobo’’ qui regroupe les EP du ressort de la Cour d’Appel de Bobo-Dioulasso et la ‘‘zone de Fada’’ regroupant les EP du ressort de la Cour d’Appel de Fada N’Gourma.

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Journée internationale Nelson Mandela à la MAC/Bobo-Dioulasso

Des séances de conférence

Le 17 juillet 2019, les activités de la journée internationale Nelson Mandela ont débuté par un panel sur le thème : « La problématique du genre en milieu carcéral : quelles stratégies pour une meilleure prise en charge des femmes détenues. » A ce titre, trois communications ont été animées.

La communication inaugurale qui portait sur le thème central a été animée par le Directeur Général Adjoint de l’Administration pénitentiaire,

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Les Acteurs de l’Administration Pénitentiaire en conclave Ouagadougou 27-28 Mai 2013

En prélude à la conférence pénitentiaire internationale prévue pour se tenir au Burkina Faso en juin 2014, le Ministère de la justice à travers la Direction générale de la Garde de sécurité pénitentiaire a initié un atelier national sur la sécurité, la surpopulation carcérale et la réinsertion sociale des détenus au Burkina Faso. Cet atelier qui s’est tenu à Ouagadougou les 27 et 28 mai 2013 au Centre national cardinal Paul ZOUNGRANA, a connu la participation de tous les acteurs nationaux intervenant dans la chaîne de justice pénale.

Placée sous la présidence de Monsieur Dramane YAMEOGO, ministre de la Justice, garde des Sceaux, représentant le Premier ministre, la cérémonie d’ouverture a connu la présence de nombreuses autorités politiques, judiciaires, administratives, militaires et paramilitaires. L’éclat de la cérémonie a été rehaussé par la présence de l’édile de la ville de Ouagadougou, Marin Casimir ILBOUDO. Après le mot de bienvenue de ce dernier, l’Inspecteur de sécurité pénitentiaire, Adama ROUAMBA, Directeur général de la Garde de sécurité pénitentiaire, Président du Comité d’organisation , dans son allocution a évoqué les problèmes d’insécurité dans les prisons, de surpopulation carcérale et d’inefficacité des actions de réinsertion sociale des détenus ; toutes choses qui ont justifié la tenue de cette rencontre technique.

Le Garde des Sceaux quant à lui, n’a pas manqué de saluer dans son intervention les efforts entrepris par le Burkina Faso pour une meilleure humanisation des conditions carcérales, progrès liés entre autres au  renforcement des capacités des Agents de la Garde de sécurité pénitentiaire.

Monsieur Dramane YAMEOGO a pour finir reconnu la nécessité de poursuivre les efforts pour venir à bout des insuffisances en matière pénitentiaire constatées ça et là.

Les deux jours de conclave ont permis aux participants d’échanger sur trois thématiques à savoir le « le cadre juridique et la surpopulation carcérale au Burkina Faso », « la sécurité dans les établissements pénitentiaires au Burkina Faso : cas des violences sexuelles et le genre » et « la réinsertion sociale des détenus au Burkina Faso : rôle de l’Etat et de la société civile ».

A l’issue des communications, des travaux de groupe et des débats en plénière, des recommandations fortes ont été prises.

Il s’agit :

  • de l’élaboration et de la mise en œuvre d’une stratégie nationale de réinsertion sociale des détenus et d’humanisation des conditions de détention ;
  • du renforcement des capacités des acteurs de la chaîne de justice pénale ;
  • de l’institutionnalisation d’une architecture-type pour les établissements pénitentiaires ;
  • de la tenue régulière des assises criminelles.

Après la lecture du rapport final, le Secrétaire général a, au nom de Monsieur le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, mis fin aux travaux de l’atelier sur la sécurité, la surpopulation carcérale et la réinsertion sociale des détenus au Burkina Faso.

Visite du Premier ministre, Beyon Luc Adolphe TIAO, au Centre pénitentiaire agricole de Baporo (CPAB)

Le lundi 17 juin 2013, le premier ministre chef du gouvernement, Beyon Luc Adolphe TIAO, a effectué une visite au Centre pénitentiaire agricole de Baporo (CPAB), dans la commune de Zawara (province du Sanguié) , il était accompagné du ministre de l’action sociale et de la solidarité nationale.  Le déplacement du chef du gouvernement avait pour objectif de s’enquérir des conditions de travail du personnel et de détention des Pensionnaires du centre. Au centre de Baporo, le premier ministre a été accueilli par le ministre de la justice garde des sceaux avec à ses cotés  le gouverneur de la région du centre ouest et le directeur général de la garde de sécurité pénitentiaire. Les honneurs militaires lui ont été rendus par une section de la garde de sécurité pénitentiaire.

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 Après son mot de bienvenue, le régisseur du CPAB, l’inspecteur de sécurité pénitentiaire, Abdoulaye KEBRE, a fait la présentation de son établissement. Selon lui, le CPAB créé en 1986, est une prison en milieu ouvert qui couvre une superficie de 100 hectares. Ce centre reçoit des détenus ayant purgé une partie (la moitié) de leur peine en milieu fermé, et « dont le comportement a été jugé bon et ayant exprimé le désir de l’intégrer ». Le centre héberge 38 détenus sur une capacité d’accueil de 80. « Une trentaine de Garde de sécurité pénitentiaire, tous grades confondus, travaillent à son opérationnalité. Ils assurent la sécurité et l’encadrement des prisonniers. Il dispose également d’un personnel soignant, en l’occurrence un infirmier qui s’occupe du suivi sanitaire des détenus et du personnel », a-t-il ajouté. Les objectifs assignés au CAPB sont entre autres, de former les prisonniers bénéficiant du régime de semi-liberté en agriculture, en élevage et en artisanat, de les alphabétiser, contribuer à la réduction de la surpopulation carcérale. Le régisseur de l’établissement pénitentiaire a soutenu que dans le cadre de l’humanisation des prisons du Burkina Faso, d’importants efforts sont consentis par l’Etat pour améliorer le quotidien des détenus notamment « la hausse substantielle de l’enveloppe budgétaire allouée annuellement à leur entretien ». Par ailleurs, l’inspecteur KEBRE, a égrené quelques préoccupations du centre. Il s’agit, parmi tant d’autres, de l’irrégularité des décaissements de sa dotation du budget national, l’inadaptation des procédures budgétaires, la vétusté des équipements et des infrastructures, de son exploitation en deçà de ses capacités réelles du fait de contraintes climatiques. Pour ce faire, il a formulé des doléances en vue de permettre au CPAB d’exploiter ses potentialités réelles à savoir la réhabilitation du système d’irrigation, la réfection des locaux de détention et des enclos, la construction de logements pour le personnel, et de magasins adaptés. Le régisseur du centre a aussi suggéré l’acquisition de matériels roulants, d’équipements agricoles et d’élevage. Comme perspectives, pour la présente campagne agricole, l’établissement pénitentiaire expérimente la culture du riz. « Il est prévu pour cette campagne, l’aménagement de 85 hectares pour la culture du riz avec une récolte prévisionnelle estimée à 255 tonnes ».

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         Quant au Premier ministre, il a déclaré que la création du CPAB relève des « initiatives majeures » de la Révolution. En outre, il a affirmé que les détenus sont des êtres humains qui ont des droits. « C’est vrai que dans leur vie, ils ont commis des fautes souvent très graves mais la société doit, d’une manière ou d’une autre, chercher à les récupérer et à les réinsérer dans le tissu social après qu’ils ont purgé leur peine. Le travail est la seule voie par laquelle l’homme se valorise. En offrant cette possibilité aux détenus, cela contribue à leur valorisation », a noté Mr. TIAO. C’est la raison pour laquelle, il a appelé à « humaniser » les maisons d’arrêt. Le chef du gouvernement a souligné que la création du centre pénitentiaire s’inscrit dans cet esprit. Après avoir salué les différentes initiatives menées au CPAB, il a promis d’étudier au niveau du gouvernement, les possibilités d’apporter à l’établissement les moyens nécessaires à son fonctionnement. De même, il a prodigué ses encouragements aux membres de la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP) en affirmant que le souci du gouvernement est d’améliorer leurs conditions de travail. « Vous ne devriez pas vous sentir prisonniers », leur a-t-il lancé. Mr. TIAO a indiqué que le gouvernement va réfléchir à la possibilité de former les pensionnaires à certaines techniques d’élevage, en évoluant vers l’embouche afin d’avoir une plus grande rentabilité.

                                            Boubié TAGNAN

Chef de service du protocole, de la communication et des relations extérieures/DGGSP