En prélude à la conférence pénitentiaire internationale prévue pour se tenir au Burkina Faso en juin 2014, le Ministère de la justice à travers la Direction générale de la Garde de sécurité pénitentiaire a initié un atelier national sur la sécurité, la surpopulation carcérale et la réinsertion sociale des détenus au Burkina Faso. Cet atelier qui s’est tenu à Ouagadougou les 27 et 28 mai 2013 au Centre national cardinal Paul ZOUNGRANA, a connu la participation de tous les acteurs nationaux intervenant dans la chaîne de justice pénale.

Placée sous la présidence de Monsieur Dramane YAMEOGO, ministre de la Justice, garde des Sceaux, représentant le Premier ministre, la cérémonie d’ouverture a connu la présence de nombreuses autorités politiques, judiciaires, administratives, militaires et paramilitaires. L’éclat de la cérémonie a été rehaussé par la présence de l’édile de la ville de Ouagadougou, Marin Casimir ILBOUDO. Après le mot de bienvenue de ce dernier, l’Inspecteur de sécurité pénitentiaire, Adama ROUAMBA, Directeur général de la Garde de sécurité pénitentiaire, Président du Comité d’organisation , dans son allocution a évoqué les problèmes d’insécurité dans les prisons, de surpopulation carcérale et d’inefficacité des actions de réinsertion sociale des détenus ; toutes choses qui ont justifié la tenue de cette rencontre technique.

Le Garde des Sceaux quant à lui, n’a pas manqué de saluer dans son intervention les efforts entrepris par le Burkina Faso pour une meilleure humanisation des conditions carcérales, progrès liés entre autres au  renforcement des capacités des Agents de la Garde de sécurité pénitentiaire.

Monsieur Dramane YAMEOGO a pour finir reconnu la nécessité de poursuivre les efforts pour venir à bout des insuffisances en matière pénitentiaire constatées ça et là.

Les deux jours de conclave ont permis aux participants d’échanger sur trois thématiques à savoir le « le cadre juridique et la surpopulation carcérale au Burkina Faso », « la sécurité dans les établissements pénitentiaires au Burkina Faso : cas des violences sexuelles et le genre » et « la réinsertion sociale des détenus au Burkina Faso : rôle de l’Etat et de la société civile ».

A l’issue des communications, des travaux de groupe et des débats en plénière, des recommandations fortes ont été prises.

Il s’agit :

  • de l’élaboration et de la mise en œuvre d’une stratégie nationale de réinsertion sociale des détenus et d’humanisation des conditions de détention ;
  • du renforcement des capacités des acteurs de la chaîne de justice pénale ;
  • de l’institutionnalisation d’une architecture-type pour les établissements pénitentiaires ;
  • de la tenue régulière des assises criminelles.

Après la lecture du rapport final, le Secrétaire général a, au nom de Monsieur le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, mis fin aux travaux de l’atelier sur la sécurité, la surpopulation carcérale et la réinsertion sociale des détenus au Burkina Faso.

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